Niger : Mohamed Bazoum de nouveau au pouvoir, une histoire révolue pour le CNSP

La question d’un retour au pouvoir du président renversé, Mohamed Bazoum n’est plus à l’agenda du CNSP. Pour le général Abdourahamane Tchiani cette page est définitivement fermée et qu’il faut passer à autre chose.  Les dignitaires du CNSP ont clairement affirmé qu’ils ne ramèneraient pas Bazoum au pouvoir. Par contre, les autorités du CNSP sont prêtes à négocier sur toute autre chose.

Le CNSP a proposé une transition de trois ans pour refonder la nation nigérienne. Cette proposition est une évolution positive. Même si la CEDEAO a rejeté cette décision. Le leader du CNSP est ouvert à des discussions avec l’organisation sous régionale, mais contre toute intervention militaire.

Avec la CEDEAO, les militaires au pouvoir à Niamey entendent discuter de la réouverture des frontières et de la reprise de l’alimentation en électricité. Selon eux, même en temps de guerre, il y a de l’humanité à autoriser les médicaments dans un pays. Le général Tchiani ne cesse d’ailleurs de dénoncer des sanctions illégales et inhumaines de l’organisation communautaire.

Au sujet du président déchu, Mohamed Bazoum, il n’aura non plus l’électricité comme l’exige la CEDEAO. Le régime militaire a fait savoir que tant que le Nigeria coupera l’électricité pour le pays, il n’y aura pas de lumière chez Bazoum.

Dans un communiqué commun, la junte au Niger a autorisé le Mali et le Burkina Faso à déployer leurs forces sur le territoire nigérien en cas d’attaque.  Les ministres des Affaires étrangères des trois pays (Niger, Mali, Burkina Faso) étaient réunis à Niamey pour parler du renforcement de leur coopération en matière de sécurité et d’autres questions communes.

 Samara Fatou 

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