Niger : « Intervention militaire donnerait lieu à l’affrontement entre les États et à la dislocation de la CEDEAO », Boni Yayi

L’idée de mettre chaos le Niger, a brisé le silence de l’ancien président de l’Union Africaine, Boni Yayi. Voyant de loin le déclin que comptent organiser les chefs d’État de la CEDEAO, avec l’aide des forces étrangères, Boni Yayi a lancé un appel vibrant à tous les acteurs pour qu’ils évitent toute sorte d’ingérence extérieure au Niger

« Je les invite aussi à s’employer à semer l’évangile de la Paix et non celle de la guerre. Chacun doit éviter de transformer le Niger et notre sous-région en un théâtre de conflits généralisés et en un sanctuaire du terrorisme », a indiqué l’ancien président de l’Union Africaine, dans une déclaration.

La communauté africaine continue de se demander avec inquiétude pourquoi la CEDEAO n’a pas cru devoir saisir les Nations Unies notamment son conseil de sécurité comme à l’accoutumée qui, sur la base de sa détermination à faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2030 ?

Pour l’ancien président de l’Union Africain, il est évident qu’une telle intervention au Niger donnerait lieu à l’affrontement entre les États, les peuples, entraînant la fragilisation des économies et finalement la dislocation de la CEDEAO. « Nous devrions absolument éviter cela afin de préserver la mémoire des pères fondateurs de la CEDEAO », a lancé Boni Yayi.

La CEDEAO doit affirmer son leadership dans ce sens afin de prendre en compte les intérêts et la survie des peuples de la sous-région.

Koudjo Gontran 

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