Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de développement de la recherche en santé. Le mercredi 21 mai à Lomé, les autorités togolaises ont réaffirmé leur volonté d’ancrer le pays dans les dynamiques scientifiques internationales, en accueillant une rencontre de haut niveau entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), basée en France.
Au cœur des échanges : la mise en place prochaine d’une plateforme de recherche internationale en santé mondiale (PRISME). Cette initiative ambitieuse symbolise l’engagement croissant du gouvernement togolais à faire de la recherche biomédicale un levier central de sa politique de santé publique.
La plateforme PRISME a pour vocation de créer un espace structuré de collaboration scientifique, axé sur les pathologies majeures telles que le VIH/sida, les hépatites virales ou encore les maladies infectieuses émergentes. Elle permettra de fédérer les compétences nationales, tout en intensifiant les partenariats avec des institutions de recherche reconnues à l’échelle mondiale.
À travers ce projet, le Togo entend non seulement renforcer ses capacités de production de connaissances, mais aussi affirmer son rôle actif dans les grandes alliances scientifiques internationales. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, a d’ailleurs salué l’implication des chercheurs togolais dans cette initiative, tout en soulignant la pleine disposition du gouvernement à soutenir sa mise en œuvre.
En s’engageant dans la création de PRISME, le Togo confirme sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les grandes menaces sanitaires. Un pas de plus vers un avenir où la recherche locale dialoguera d’égal à égal avec les plus grandes institutions mondiales.
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Luc DJOSSOU
