Afrique du Sud: 3500 emplois menacés par la fermeture de deux usines d’ArcelorMittal
En Afrique du Sud, c’est une douche froide pour les salariés de ArcelorMittal informés de la suppression de 3500 emplois. La mesure concerne deux usines de la société de métallurgie qui vont fermer dès le mois de janvier 2024.
A l’origine de cette décision, des salaires trop importants et une demande locale en acier, en baisse de 20% sur 7 ans. A l’évidence, la compression de personnels reste l’unique option pour sauver l’entreprise.
Mais deux autres facteurs fragilisent ArcelorMittal. Il s’agit de la crise de Transnet, l’entreprise publique du fret. Le réseau ferré est constamment dégradé à cause des vols de câbles. De plus, les ports sont aussi congestionnés à cause d’une mauvaise organisation.
La deuxième crise est celle de l’électricité. Eskom, l’entreprise publique sud-africaine, multiplie les délestages, les coupures, pour éviter l’implosion du réseau électrique. Cette semaine, l’électricité est coupée jusqu’à 12 heures par jour.
Suite à ces déconvenues, Kobus Verster, le patron d’ArcelorMittal, a eu des mots durs contre le gouvernement : « Il est clair que sa mauvaise gestion des entreprises publiques fait des victimes ». Pour ArcellorMittal, il ne reste plus qu’à préserver les 6 000 emplois restants.
Au vue de la situation, l’entreprise spécialisée dans la métallurgie, est donc contrainte de réduire drastiquement ses activités et fermer deux de ses sites ce qui entrainera inéluctablement une compression de personnels de l’ordre de 3500;
Eric K.
