Afrique du sud: Après sa libération conditionnelle, Oscar Pistorius craint ne plus pouvoir courir
Oscar Pistorius, l’ancien « Blade Runner », connu pour ses jambes prothétiques, et en liberté conditionnelle, a du mal à courir correctement avec ses jambes après ces années d’inactivité en prison. Selon le Daily Mail, Ses lames taillées sur mesure, autrefois utilisées pour les compétitions paralympiques, ne lui conviennent plus en raison du manque de course quotidienne pendant son emprisonnement.
Selon le rapport du Daily Mail qui révèle également que les jambes de l’athlète paralympique ont rétréci, Pistorius avait consulté un médecin à la prison de Prétoria en raison d’inquiétude concernant le déclin musculaire, faisant craindre qu’il ne puisse plus courir correctement.
Pistorius est aujourd’hui âgé de 39 ans et tristement célèbre pour le meurtre de sa petite amie, la mannequine Reeva Steenkamp en 2013. Pistorius a été amputé des deux pieds en raison d’une anomalie congénitale. Le docteur Gerald Versfeld, le chirurgien orthopédiste qui a pratiqué l’amputation, a rendu visite à Pistorius en prison pour l’aider à installer de nouvelles prothèses après que Pistorius ait été confronté à un problème de prothèse mal ajustées.
Dès son entrée en prison, le coureur paralympique avait exprimé un malaise avec ses prothèses suite à des problèmes d’ajustement. Pistorius qui a récemment été libéré sous certaines conditions le 5 janvier, a constaté une réduction de la longueur de ses cuisses restantes, comme l’a également révélé un examen médical.
Son état est attribué à son incapacité à courir beaucoup pendant son incarcération provoquant du coup une atrophie musculaire, selon le Daily Mail. Debout à 2 mètres de haut sur ses membres artificiels, Pistorius a reçu de nouvelles prothèses pour remplacer les anciennes qui ne lui convenaient plus en raison du changement de sa condition physique, selon une source carcérale qui précise également qu’ » il essaie de s’adapter mais craint de ne jamais pouvoir courir comme il le faisait auparavant ».
Eric K.