Burkina Faso : Comment le Président Ibrahim Traoré façonne un nouveau Faso en deux ans
En deux ans au pouvoir, le Président Ibrahim Traoré a marqué un tournant décisif pour le Burkina Faso. Héritant d’un pays fragilisé par des années de violences terroristes ayant coûté la vie à plus de 13 000 Burkinabè, il a entrepris des réformes militaires majeures. Sous son leadership, l’armée s’est modernisée avec des équipements de pointe, et les Forces de Sécurité et de Défense, ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont reçu des formations intensives. Grâce à ces efforts, des milliers de déplacés internes, contraints de fuir les attaques barbares, ont pu regagner leurs villages, marquant une avancée considérable vers la paix et la sécurité.
Sur le plan diplomatique, le Burkina Faso s’est affirmé sous l’impulsion du Président Traoré. En renforçant ses alliances avec le Mali et le Niger par la signature de la Charte du Liptako-Gourma pour former l’Alliance des États du Sahel (AES), le pays défend sa souveraineté et son indépendance. De plus, la diversification des partenariats avec des pays comme la Russie, l’Iran, et la Turquie a permis l’acquisition d’équipements militaires, renforçant la capacité de défense nationale. Cette rupture avec certains accords coloniaux marque également une démarche affirmée vers l’autonomie stratégique du Burkina Faso.
Sur le plan économique, le gouvernement a lancé des initiatives ambitieuses pour stimuler la production locale et créer des emplois. L’installation d’usines, comme celle de transformation de tomates à Bobo-Dioulasso et la raffinerie d’or, contribue à bâtir une économie plus résiliente et autosuffisante. La promotion de l’agriculture à travers l’Initiative présidentielle pour l’agriculture témoigne d’une volonté de renforcer la sécurité alimentaire et de créer de la richesse par et pour les Burkinabè.
Enfin, dans le secteur social, le Président Traoré a engagé des réformes pour améliorer l’accès aux soins de santé, avec la construction de nouveaux centres de santé et la mise en service de cliniques mobiles, rapprochant ainsi les soins des communautés rurales. La lutte contre la corruption et l’absentéisme dans la fonction publique sont également des priorités, traduisant une volonté d’assainir l’administration pour un service public plus efficace au profit de tous.
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Daouda Lankouadé
