Burkina Faso: Une église catholique attaquée par des hommes armés non identifiés

Au Burkina, des individus armés non identifiés ont pris d’assaut une église, faisant des morts. L’attaque a eu lieu dimanche 25 février 2024 à Essakane, une localité située dans la province d’Oudalan, région du Sahel.

L’information a été rendue publique à travers un communiqué signé de Mgr Laurent B. Dabiré, l’évêque de Dori dans le Nord-Est du pays. Selon l’opinion, cet acte est une preuve de lâcheté et de comportement tout à fait animal dénué de tout humanisme de la part d’individus qui ont désormais du sang de fidèles croyants sur les mains. Quel peut être la motivation d’individus armés pour  s’attaquer à une église ? S’en prendre à des fidèles non armés en pleine séance de prière dans une église, est un acte de perdition selon d’autres indiscrétions. L’attaque a une similitude avec un acte de la part de terroristes ayant perdu beaucoup d’hommes face à l’armée et donc voulant se venger sur des civils. En désespoir de cause, ils tuent des civils non armés comme ils l’ont déjà fait dans le village de Zaongo, dans la région du Centre-Nord, où femmes et enfants ont été massacrés en novembre dernier.

En ciblant une église catholique, ces individus armés ont indirectement porté un coup au Vatican. Pour Mgr Laurent B. Dabiré, l’évêque de Dori dans le Nord-Est du pays. « C’est dans la foi et dans l’espérance que nous portons à votre connaissance l’attaque terroriste dont a été victime la communauté catholique » lit-on dans son communiqué. Selon l’évêque, c’est au cours d’une prière que ces terroristes ont tué 15 fidèles, dont 12 sur place et trois autres qui ont succombé à leurs blessures. Cette attaque est également la preuve que l’armée doit également sécuriser  les lieux de cultes dans le pays.

Au quartier Tampouy

Un militaire a été tué par arme à feu devant le maquis la Turquoise au quartier Tampouy dans la nuit du 23 au 24 février 2024.  A l’issue des enquêtes, un suspect a été arrêté dans l’après -midi du 24 février, de sources proches de la Gendarmerie Nationale chargée des investigations. Le présumé auteur de l’homicide n’est autre qu’un civil. L’arme du crime et le moyen de transport de l’auteur présumé ont aussi été retrouvés. Les investigations sont toujours en cours afin de connaître le mobile de cet homicide. Le Sergent Somé tombé sous les balles de l’individu, était en service à la Direction Centrale des matériels des Armées.

Eric K.

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