Burkina-Faso: Un décret contre les actes de corruption dans l’administration, adopté

Au Burkina, les autorités de la transition mènent une guerre contre la corruption. Elles viennent d’adopter un décret pour faciliter la lutte contre les actes de corruption au sein de l’administration publique. 

Avec ce décret, le personnel de l’administration a désormais obligation de dénoncer tout acte de corruption. L’acte sera ensuite transmis à la présidence du Faso, en échange de récompense si le fait est avéré.

«Le deuxième décret porte conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ainsi que les récompenses y afférentes. Ce décret vient concrétiser la volonté affichée du Chef de l’Etat de lutter contre les mauvaises pratiques dans l’administration publique mais aussi contre la corruption », lit-on lire dans le rapport du conseil de ministre de ce mercredi.

Selon le ministre en charge, de la communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, « il s’agit véritablement de permettre à l’ensemble des citoyens qui sont victimes ou témoins de corruption ou de mauvaises pratiques dans l’administration publique de pouvoir exercer leur droit de dénonciation… ».

En janvier dernier lors d’une rencontre avec le personnel de la présidence, le capitaine Traoré avait annoncé démarrer la machine de lutte contre la corruption et l’absentéisme dans l’administration publique pour l’année 2024. Ce décret n’est que la concrétisation d’une volonté affichée du Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré depuis sa prise du pouvoir en septembre 2022, de lutter contre la corruption qui gangrène l’administration publique. Au sein de l’armée, la lutte est déjà en cours avec comme résultat la radiation de quelques soldats.

Eric K.

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