Centrafrique: Vers une augmentation des exportations de diamant

A l’ouest du pays, à Berberati, se trouve une mine de diamant. Pendant des heures, des hommes creusent à la main et fouillent sans relâche à la recherche de la pierre précieuse.

Depuis quelques années, l’embargo a été levé concernant une partie des diamants centrafricains pour éviter la présence sur le marché mondial de diamants issus de zones de conflit et dont la vente financerait des combats.

Mais cette aubaine n’a pas au départ rendu la tâche facile aux artisans minier.  » On avait tellement de difficultés, on fournissait tellement d’efforts pour à la fin vendre nos productions à vil prix (…) Mais depuis quelque temps grâce au processus de Kimberley la zone est devenu verte, ce qui donne la force et le courage à beaucoup travailler », explique un artisan minier à Amadagaza.

Toutefois certaines conditions doivent être respectées comme l’obtention d’un titre légal de patente pour l’exploitation d’une mine de diamant. Le but est de faciliter le traçage de ces diamants une fois qu’ils quittent la Centrafrique et se retrouvent sur le marché international.

« Nos artisans ont leur patente d’artisans, moi collecteur, j’ai mon bordereau et mon carnet de collecte. Dès que j’achète le diamant, je fais les bordereaux, et dès que je revends le diamant, les bordereaux d’achat sont là pour prouver que j’ai acheté ces diamants lors de leur revente », explique Oumarou Faroukou, collecteur de diamant.

En Centrafrique, le secteur du diamant reste en majorité artisanal. Le pays se concentre surtout sur l’exportation de pierres brutes. Cette levée partielle de l’embargo va pouvoir aider à renflouer les caisses publiques de la Centrafrique.

Eric KPONSOU

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *