L’UA appelle à une réforme de l’architecture financière vers les pays africains
En marge d’une réunion du forum « G20 Compact with Africa », dédié à la promotion de l’investissement privé en Afrique, le président de l’Union africaine, Azali Assoumani a appelé lundi à Berlin à une augmentation des flux financiers vers le continent.
La dette élevée empêche les Etats d’investir parce que obliger de payer les créanciers : le potentiel du compact ne peut être pleinement réalisé que si un certain nombre de défis sont relevés. En effet, même si les flux d’investissement des pays du G 20 vers les pays africains adhérents dépassent les niveaux d’avant la pandémie, comme en 2019, ils sont encore loin du montant record de près de 53 milliards de dollars atteint au cours de l’exercice 2017/2018 et pourtant, les besoins d’investissement interne des pays restent colossaux.
En plus de l’assouplissement de la dette, Azali Assoumani a également appelé à une réforme du système financier actuel en vigueur depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Selon le président en exercice de l’UA, l’Afrique est lésée par l’architecture financière globale.
il faut dire que les lacunes actuelles du système financier constituent un obstacle majeur à la mobilisation des capitaux privés internationaux et au financement du développement de nos économies africaines. Je demande donc à nos partenaires du G20 d’appuyer l’appel de l’Afrique en faveur d’une réforme de l’architecture financière internationale et d’une gouvernance économique mondiale plus juste et plus inclusive.
Présidé par l’Allemagne, ce cinquième rendez-vous pour le dialogue et la coopération entre le G20 et les 13 pays africains membres de cette initiativea permis de faire le point sur l’avancée de ces derniers sur leurs programmes de réforme en faveur de l’investissement privé.
Eric K.