Niger : Intervention militaire, le refus catégorique des autorités algériennes qui affecte le plan de la France
L’Algérie s’oppose à toute intervention militaire au Niger pour rétablir le président déchu Mohamed Bazoum dans ses fonctions. La CEDEAO avait activé sa force en attente pour cette opération mais cette option est largement contestée. D’après les informations, la France a sollicité le survol du territoire Algérien pour une intervention militaire au Niger. Une demande qui n’est pas du goût des autorités algériennes.
L’Algérie et le Niger partagent une frontière commune de plus de 950 km, et le pays a affirmé à plusieurs reprises son refus total d’une intervention militaire au Niger, affirmant plutôt son soutien à la restauration de l’ordre constitutionnel par des voies pacifiques.
La France qui avait, auparavant, menacé la junte de mener une opération militaire pour libérer le président Bazoum, s’apprête à mettre ses menaces à exécution.
Les autorités algériennes sont fermes suite à la demande de la France pour survoler son territoire afin d’attaquer le Niger. Une demande rejetée par l’Algérie, renseigne un communiqué. La réponse d’Alger est « ferme et sans équivoque ».
La position algérienne contre toute intervention militaire dans la région, et pour la solution diplomatique, est fortement saluée par plusieurs parties sur le continent. Les observateurs invitent les dirigeants africain et toute la communauté africaine, à ne pas céder à la manipulation pour sauver le continent de la guerre que veut instaurer la France.
Charlotte E.