À moins de deux mois des élections locales prévues pour le 10 juillet prochain, une mesure manifeste vient d’être prise pour faciliter la participation du plus grand nombre au processus électoral. Le montant de la caution exigée aux candidats a été revu à la baisse, conformément à un décret pris le mercredi 21 mai 2025 par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Initialement fixé à 50.000 FCFA par candidat et réduit de moitié pour les femmes (25.000 FCFA), le nouveau montant est désormais de 25.000 FCFA pour les candidatures générales. Les femmes bénéficieront toujours d’une réduction de 50 %, ce qui porte la caution à 12.500 FCFA pour les candidatures féminines.
Cette décision fait suite à une concertation récente entre les acteurs politiques, au cours de laquelle un plaidoyer a été mené pour rendre la compétition électorale plus accessible, notamment pour les formations politiques disposant de moyens limités et pour encourager une plus forte représentation des femmes dans les instances locales.
Ce geste d’assouplissement financier s’inscrit également dans un contexte de soutien public au processus démocratique. Il convient de rappeler que 500 millions de FCFA sont alloués par l’État pour le financement des partis politiques, selon des critères bien définis. Cette enveloppe vise à soutenir la vie politique et à garantir un minimum d’équité entre les différentes forces en présence.
Avec cette baisse des frais de participation, l’État semble vouloir créer les conditions d’une élection plus inclusive. La campagne électorale débutera officiellement le 24 juin, et cette mesure pourrait bien susciter une nouvelle dynamique, notamment chez les jeunes candidats et les femmes, souvent sous-représentés.
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Luc DJOSSOU
