TOGO: Le CACIT a lancé la 8e édition de la Nuit des droits de l’homme

Le CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) a organisé samedi 9 décembre la 8ème édition de la Nuit des Droits de l’Homme sous trois thèmes dont l’un s’intitule  ‘’ Liberté : Enjeux, défis et perspectives pour l’élargissement de l’espace civique au Togo ». L’événement a été marqué par une conférence – débat sur la dignité, la liberté et la justice pour tous.

L’occasion a permis de de donner la parole aux acteurs étatiques et non – étatiques qui ont fait la promotion des droits humains au Togo. La conférence -débat qui s’est basé sur les trois thèmes, a fait cas de dignité, de liberté et de justice pour tous les citoyens.

Elle est animée par Francis Akpa, président de la Plateforme Nationale Espace Civique et Efficacité du Développement (PNECED), Bonaventure N’Coue Mawuvi, président de la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) et Dosseh Sohey, Commissaire à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Pour ces éducateurs, l’espace civique répond à un cadre juridique  et institutionnel.

L’espace civique est défini comme l’ensemble des conditions juridiques, politiques, institutionnels et pratiques nécessaires aux acteurs non gouvernementaux pour accéder à l’information, s’exprimer, s’associer, s’organiser et participer à la vie publique.

Pour le président de la CTDDH, il y a une restriction sur l’espace civique ces derniers temps. Il fonde son argumentation sur la dépénalisation du délit de presse au Togo. « Le fait d’exclure les réseaux sociaux du champ d’application est une façon pour le législateur de restreindre la liberté d’expression et d’opinion du journaliste », a soulevé Bonaventure N’Coue Mawuvi. A la CNDH, on estime que les défis sécuritaires notamment le terrorisme et l’extrémisme ont contraint le Togo a fait subir les cadres légaux relatifs à l’espace civique des mutations.

« Les nouvelles dispositions, ainsi que celles en cours d’élaborations jugées nécessaires par le gouvernement au regard de la situation sécuritaire actuelle, sont perçues par la société civile comme liberticides, parce qu’amincissant les libertés dont elle réjouit jusqu’à un passé récent », a reconnu M. Soyeh. Pour Francis Akpa, il faut instaurer une dynamique unitaire devant renforcer l’interaction des OSC en faveur de l’amélioration de l’espace civique et l’efficacité du développement au Togo. De son côté, le président de la CTDDH plaide pour la révision du nouveau code de la presse et de la communication au Togo.

 

Eric K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *